A propos

 

Le duo "Bras d'sens Bras d'sous", c'est...


un projet créatif né de l'ennui d'un long confinement, du besoin sommaire de se sentir vivant et utile.

Fabian et Renaud, deux amis inséparables dont la musique a cimenté une amitié indéfectible depuis presque 40 ans déjà... Putain de toi !

deux musiciens passionnés de Georges Brassens, l'un à la guitare, l'autre au ukulélé. Deux voix qui s'entremêlent à l'unisson, au gré des contrechants.

une envie de revisiter une œuvre magistrale et indémodable en un duo unique, aux couleurs d'influences multiples qui ont nourri et jalonné leur vie : chanson française, blues, jazz, rock, country.

le souhait de partager et faire vivre cette passion pour les mots et mélodies complexes, comme une philosophie, un lien ténu à préserver, à la croisée de "l'esprit d'aloha" hawaïen et cette généreuse gratitude à être dans son Humanité qui animait si bien Sir Georges.

 


Fa le ukuléliste

















Renaud le guitariste



Histoire de notes

        ll faut remonter à l’adolescence de nos acolytes pour comprendre où ce projet prend source. Années 80. L’Internet n’a pas encore fait son apparition dans les foyers des campagnes aveyronnaises. On prend encore le temps de vivre et de grandir au gré des saisons. Eux, ils mobylettent, ils footballent et cafètent tranquillement en fumant des petits clopes.


         L’amitié se noue comme s’écoule le Lot dans la vallée : avec force et lenteur. Ils ont tellement de temps d’insouciance et si peu d’urgence à gérer, qu’ils s’offrent même le luxe de découvrir la musique dans toute sa richesse, toute son étendue, avec l’envie de ceux qui sont loin de tout. Avec les vinyles de papa et maman d’abord, sur cassettes à bande et walkman ensuite, en boîtes de nuit enfin. On chante dans la bagnole, sur des trajets sans fin et on cultive son oreille et sa justesse malgré soi.


Les fondements d’une longue aventure s’amorcent à leur insu.


  A l’époque, quand tu n’as pas de physique particulièrement avantageux pour plaire aux filles, il ne te reste guère qu’un seul moyen pour attirer l’attention : devenir un dieu de la guitare.


     Alors, nos deux bougres, font vite preuve d’intelligence et s’y collent. On se rejoue les morceaux qu’on aime, ceux qui font rêver, qui sont tendance. Ces morceaux du moment que tout le monde peut « chanter avec » autour d’une table et de quelques bières. Et ça marche ! On occupe plutôt bien les samedis soir rituels où l’on se retrouve en bande, jusqu’aux petits matins. Une vie à quatre mains et douze cordes joue sa petite mélopée en sourdine. On rivalise de curiosité à explorer les genres pour nourrir sa passion du partage lors de nos retrouvailles.


Nous devenons, malgré nous, des forçats de travail à la manœuvre, bien loin de se douter que toute cette culture musicale servira un jour la finalité d’un tel projet.


        Et pourtant, à bien y écouter, vous saurez retrouver, si vous prêtez l’oreille, la palette des délicates influences qui ont nourri cette jeunesse curieuse : Bobby Lapointe, Pigalle, Stevie Wonder, The Allman Brothers Band… et bien d’autres certainement cachées.


        C’est peut-être bien le partage de cette culture commune, de ces années de connivence et d’écoute qui ont forgé l’essence et la singularité des sonorités indissociables du duo « Bras d’sens, Bras d’sous ». Le soin particulier qu’ils ont déployé durant un an à investir l’œuvre du grand maître par un choix de morceaux aux petits oignons, par des arrangements précis et millimétrés, leur a permis de ressentir cette fierté et ce sentiment unique du devoir accompli, celui du travail bien fait à l’heure d’un hommage, qui, s’il ne peut être rendu public, sera vécu et consommé déjà intimement comme une pleine et entière satisfaction personnelle.

        Dans l’acte de se retrouver autour, dans ces heures exigeantes de répétition, dans cette promesse vivante de partage à venir, le duo « Bras d’sens, Bras d’sous » grave et noue davantage sur et auprès de son Grand Chêne, l’esprit de filiation légitime qui le relie désormais à l’éternel estivant du cimetière des pauvres.


           Alors, vous comprendrez bien qu'avec eux, l’esprit de Tonton Georges n’est certainement pas prêt de s’éteindre...